"Le combat de la vie, le fardeau de l'individualité. A l'opposé, l'indivis et ses tourbillons toujours plus profonds. Aux instants de l'étreinte, nous y plongeons, nous nous abîmons dans des zones où gîtent les racines de l'arbre de vie. Il y a aussi la volupté légère, fugitive, pareille au combustible qui flambe, et tout aussi volatile. Au-delà, au-dessus de tout cela, le mariage. "Vous serez une seule chair." Son sacrement ; le fardeau est désormais partagé. Enfin, la mort. Elle abat les murailles de la vie individuelle. Elle sera l'instant de l'accomplissement suprême. (Matthieu XXII, v. 30.) C'est par-delà la mort, et là seulement, où le temps n'est plus, que nos véritables liens ont formé le noeud mystique. Il nous sera donné de voir, quand la lumière s'éteindra."
Premier journal parisien, Ernst Jünger
Such words of truth. Strange to consider the extent most people will go to to put off the moment of death in order to carrying on experiencing their struggles and burdens. What is it about the human condition?
ReplyDeleteIt is hope.
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