Ils ne savent même plus tuer un lapin
L’histoire est simple, terriblement simple, et ce serait déjà bien suffisant si elle n’était pas terrible.
Bon, nous connaissons le vaste chantier de destruction de l’Occident chrétien entreprit avec la révolution française. Après, le cahot des guerres fratricides est venu rythmer cahin-caha le développement des nations créées sur la fameuse table rase jusqu’au premier affrontement mondial, cette boucherie orchestrée par les princes de l’usure. Y furent éliminés une grande partie des élites, dans tous les domaines, des nations qui prirent part au conflit. Mais il en restait toujours, et comme ceux là menaçaient de refonder une Europe forte basée sur les nations, un deuxième affrontement mondial fut financé par les mêmes. Une bonne partie de ce qui restait des élites et des guerriers fut laminée dans le combat contre l’ogre bolchévique. La guerre mondiale fut perdue par les nationalistes dont beaucoup connurent la bienveillante justice des vainqueurs. Mais, il en restait toujours, on les envoya dans des endroits impossibles au Tonkin et ailleurs. Bien entendu, on commençait à voir la portion congrue des guerriers et des élites, celle qui avait survécu et que l’on envoya en Algérie, et ainsi de suite.
Cependant, en Europe, à grand cris de « plus jamais ça », de culpabilisations et de repentances, on castrait joyeusement un matériel humain pas bien costaud, pas bien solide sur ses jambes. Et puis, pour être certain que ne renaîtrait pas un sauveur ou une Jeanne d’Arc, on perpertrait à nouveau par l’avortement le Massacre des Innocents, perpétuel celui-là, crime d’Etat financé par les impôts de ceux qui en sont les victimes. Spirituellement, on balançait un Vatican II aux conséquences désastreuses, la dignité et la fierté catholique ainsi que l’esprit des croisades étaient mis à terre. Alors, sans armes, sans uniformes et sans violence apparents ont fit envahir la vieille Europe, peu à peu et de manière croissante, par des hordes de barbares hébétés et brutaux qui salissent et qui cassent tout ce qu’ils touchent, et cela se passe sans problème aucun, car l’homme européen ne sait plus tuer. Il ne sait déjà plus tuer un lapin, le sang lui fait peur, alors tuer un barbare qui viole sa sœur ou sa mère… Au fil des générations le système nerveux des européens, déjà rendu débile par une consommation excessive d’alcool, a été annihilé, ce n’est plus qu’une carcasse avec de la viande dedans et des pulsions consomatrices. Dès que l’on énonce le simple fait qu’il faudra bien tuer tous ces envahisseurs qui chaque jour dévoilent un peu plus le pan de leur volonté de conquête, si on ne veut pas disparaître ou leur sevir de porteur d’eau, on rencontre des regards apeurés d’effarés qui vous prennent pour un fou, tandis que dans ce qui leur reste de cervelle on peut voir cliqueter les étincelles des reflexes pavloviens « plus jamais ça, homme blanc = criminel exploiteur universel, etc. »
L’homme blanc ne sait plus tuer, il ne sait plus tuer un lapin, il sait encore moins tuer son ennemi. C’est là son problème fondamental.
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21 August 2011
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12 comments:
For the readers
This has been originally written by Philippe Régniez.
Damned Rabbits.
The author is right; what began with the great war has been completed and the North has been re-colonized. The "enlightened" re-education continues and Western culture is down for the count.
SAII ~ You're right: the North is being colonised. But just as Asians and Africans waged wars of liberation to free their countries from colonial domination, freedom-loving Westerners must launch similar liberation struggles, which, by necessity, will involve bloodletting on a scale not seen in generations. The key, of course, is for Westerners to find the courage and the will to "pull the trigger", as it were, on this endeavour. Whatever happens, we're all in for a rough time.
As an African, who graduated in Mathematics from a prestigious European university, I do agree with the fact that multiculturalism is the biggest race destroyer I have ever seen, the silly thing is that most westerners don't care, they prefer to indulge in pleasure; their great grandfathers would not recognise them if they saw them today. Much of the prestige of great European nations was lost because libertinism, of which multiculturalism is one of the children. The colonial wars did not happen everywhere in Africa, my late grandfather told me how polite, well educated and respectful the German colonials of my country were, until both world wars and the modern ideologies destroyed much of the good work that was done. I am a staunch militant for a return to our homelands, like my father did; when he graduated(Cum Laude) in Europe, he took the first flight back to my country and build the first polyclinic there. How effeminate is everyone these days, no courage, no manhood, no Faith,this is Europe Anno Domini MMXI
Not a problem where I live in Wiltshire, old girl. We also do hares, foxes, squirrels and badgers, though we don't eat the badgers.
I don't think there is any "trigger" to be pulled in our current dilemma: the corruption is too deep and systemic. In my opinion, the best thing to do is radically disengage from the government, mass media, establishment academia, etc. Put your energy into building up family, community, private schools and churches if you can, but above all now is a time for waiting. Keep calm and carry on. In style.
Thirty Miles At Sea ~ A time for waiting, perhaps, but also for preparation. Let's not fool ourselves. In the end, I'm afraid, it all comes down to which side is more willing to use force and violence to eliminate the other. That's it. Two guys confronting each other with guns in the street. Cruel and archaic, yes, but that's where we're headed.
If a good, clean duel in the street resolves things, I will be very happy indeed:
http://www.youtube.com/watch?v=uJ54HtTSfTo
"Those people who are governed by their men of action and their military leaders defeat those peoples who are governed by their lawyers and professors." -Charles Maurras
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